Plus déterminés que leur adversaire, les Stadistes ont fini par l’emporter, aidés dans leur tâche par une bonne condition physique.
Les Stadistes ont assuré dimanche à Sousse. Jouant sur leur vraie valeur et se montrant plus déterminés que leur hôte, les hommes de Hammadi Daou ont ramené une qualification amplement méritée du Stade olympique de Sousse au détriment d’une formation étoilée qui n’a pas démérité non plus.
Ce qui a fait la différence, c’est l’envie affichée par les Bardelais, plus déterminés que leur adversaire à aller chercher la qualification lors des prolongations sans avoir à attendre la séance des tirs au but. Pour ce faire, il fallait faire preuve d’audace, contrairement aux matchs du championnat lors desquels le club du Bardo a laissé filer certains points à cause d’une approche excessivement prudente. Un constat que Hammadi Daou semble avoir enfin réalisé et il a rectifié le tir dimanche face à des Etoilés certes accrocheurs, mais qui étaient finalement prenables.
Diallo, la carte gagnante !
A Sousse, le coach stadiste a osé faire les changements qu’il fallait. Et s’il y a un changement qu’il ne doit surtout pas regretter, c’est celui de l’ailier gauche Hamza Khadhraoui par le milieu offensif Makhmouth Diallo.
Hamza Khadhraoui est peut-être généreux dans l’effort et s’active sur le couloir gauche, mais peine toujours à être perspicace dans les derniers mètres. Du coup, il gaspille son énergie en ratant les occasions qu’il crée. L’avoir remplacé a été donc un choix judicieux de Hammadi Daou, d’autant que son suppléant, Diallo, a été à l’origine du troisième but, celui de la qualification en se faufilant sur la gauche avant d’adresser un long centre croisé qui a induit Fradj Ben Njima en erreur. En effet, en voulant dévier la trajectoire de la balle, Ben Njima a trompé son propre gardien.
Outre le choix judicieux porté sur Diallo, ce qui a fait la différence en fin de match, c’est la bonne condition physique des stadistes qui les a sans doute aidés.
Quant à la fraîcheur des remplaçants, il était clair que les joueurs stadistes, y compris les titulaires, roulaient mieux que leurs adversaires et cela s’est ressenti durant les prolongations. En six minutes chrono, les hommes de Hammadi Daou ont fait la différence en triplant d’abord la mise avant de donner le coup de massue par un quatrième but. Ils ont géré par la suite leur ascendant. On ne peut passer outre le rôle déterminant de Haythem Jouini qui a ouvert tôt le score et qui s’est montré aussi efficace vers la fin en marquant le quatrième but, celui de la délivrance. Il était temps.
